D’après les données fournies par AutoScout24, les immatriculations de véhicules d’occasion affichent une baisse de -1,7% en 2018 par rapport à 2017. Ce marché souffre, en effet, des perturbations lies aux motorisations diesel et de l’évolution de la demande vers les véhicules plus récents qui crée un déséquilibre assez inédit sur ce marché qui nous avait habitué à de fortes progressions à deux chiffres depuis quelques années.
Alors qu’en 2017, les ventes de véhicules d’occasion affichaient un nouveau record avec un volume total de 5 683 102 immatriculation, 2018 enregistre une baisse de -1,7% soit 95 992 immatriculations de moins (-2,1% à jours ouvrables constants). Si les 9 premiers mois de l’année 2018 ont été particulièrement en retrait à -3,4% (soit 148 298 immatriculations), les trois derniers mois en nette progression ont permis de redresser les chiffres du marché.
Deux chiffres résument assez bien cette mutation du marché VO : l’âge moyen des véhicules d’occasion ayant changé de main atteint 8,79 ans contre 9,1 ans l’an passé. Tandis que le rapport VO/VN a légèrement diminué à 2,63.
Le diesel perd du terrain mais domine le marché
Même si le marché du véhicule d’occasion reste encore largement dominé par les Diesel (62,8% soit -1,7%), il perd du terrain en 2018. Ce qui profite aux motorisations Essence qui sont en hausse de + 2,5%. Un gain des motorisations essence qui est très marqué sur les jeunes occasions (jusqu’à 5 ans). Les acheteurs veulent profiter des avances technologiques récentes en matière de consommations sans avoir à débourser le budget d’un véhicule neuf. En revanche, il est trop tôt pour suivre l’évolution des hybrides et électriques qui progressent vigoureusement mais encore dans un faible volume par manque d’offres.
Les moins de 5 ans progressent de 3 points (42,5%)
Les ventes de jeunes véhicules (jusqu’à 5 ans) représentent 42,5% du marché (vs 39,3% en 2017) - Au top 3 des hausses de ventes VO, on retrouve les marques Dacia (+21,6%), Skoda (+12,6%) et Nissan (+10,1%). A noter que la Renault Clio reste le modèle le plus vendu en occasion (7% du marché). Dans les régions, la Corse et l’Île-de-France sont les régions où les motorisations essence sont les plus vendues. A l’opposé, les Hauts-de-France détiennent le record des Diesel immatriculés avec 67,9% du marché - L’Île de France reste la plus grosse région en terme de volume avec 13,4% des immatriculations.
Les marques françaises ont souffert en 2018
En 2018, les marques françaises ont clairement souffert de ce marché en berne. Renault a perdu -5,2%, Peugeot -2,5% et Citroën -3,8% soit des performances inférieures à la moyenne, réduisant ainsi leur part de marché de -2,3%. Parmi les autres marques les plus impactées, on trouve Ford avec -6,2%, Opel avec -5,5% et Alfa Romeo avec -7,2%.
Un marché mieux régulé en 2019
"L’année 2019 s’annonce plus optimiste grâce à l’arrivée sur le marché de l’occasion de véhicules correspondant mieux aux attentes des Français pour des voitures modernes, peu gourmandes en carburant et risquant moins les interdictions de circulation dans les grandes villes" estime Vincent Hancart Directeur général AutoScout24 France.
Le marché de l’occasion en recul de -1,7% en 2018
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D’après les données fournies par AutoScout24, les immatriculations de véhicules d’occasion affichent une baisse de -1,7% en 2018 par rapport à 2017. Ce marché souffre, en effet, des perturbations lies aux motorisations diesel et de l’évolution de la demande vers les véhicules plus récents qui crée un déséquilibre assez inédit sur ce marché qui nous avait habitué à de fortes progressions à deux chiffres depuis quelques années.
Alors qu’en 2017, les ventes de véhicules d’occasion affichaient un nouveau record avec un volume total de 5 683 102 immatriculation, 2018 enregistre une baisse de -1,7% soit 95 992 immatriculations de moins (-2,1% à jours ouvrables constants). Si les 9 premiers mois de l’année 2018 ont été particulièrement en retrait à -3,4% (soit 148 298 immatriculations), les trois derniers mois en nette progression ont permis de redresser les chiffres du marché.
Deux chiffres résument assez bien cette mutation du marché VO : l’âge moyen des véhicules d’occasion ayant changé de main atteint 8,79 ans contre 9,1 ans l’an passé. Tandis que le rapport VO/VN a légèrement diminué à 2,63.
Le diesel perd du terrain mais domine le marché
Même si le marché du véhicule d’occasion reste encore largement dominé par les Diesel (62,8% soit -1,7%), il perd du terrain en 2018. Ce qui profite aux motorisations Essence qui sont en hausse de + 2,5%. Un gain des motorisations essence qui est très marqué sur les jeunes occasions (jusqu’à 5 ans). Les acheteurs veulent profiter des avances technologiques récentes en matière de consommations sans avoir à débourser le budget d’un véhicule neuf. En revanche, il est trop tôt pour suivre l’évolution des hybrides et électriques qui progressent vigoureusement mais encore dans un faible volume par manque d’offres.
Les moins de 5 ans progressent de 3 points (42,5%)
Les ventes de jeunes véhicules (jusqu’à 5 ans) représentent 42,5% du marché (vs 39,3% en 2017) – Au top 3 des hausses de ventes VO, on retrouve les marques Dacia (+21,6%), Skoda (+12,6%) et Nissan (+10,1%). A noter que la Renault Clio reste le modèle le plus vendu en occasion (7% du marché). Dans les régions, la Corse et l’Île-de-France sont les régions où les motorisations essence sont les plus vendues. A l’opposé, les Hauts-de-France détiennent le record des Diesel immatriculés avec 67,9% du marché – L’Île de France reste la plus grosse région en terme de volume avec 13,4% des immatriculations.
Les marques françaises ont souffert en 2018
En 2018, les marques françaises ont clairement souffert de ce marché en berne. Renault a perdu -5,2%, Peugeot -2,5% et Citroën -3,8% soit des performances inférieures à la moyenne, réduisant ainsi leur part de marché de -2,3%. Parmi les autres marques les plus impactées, on trouve Ford avec -6,2%, Opel avec -5,5% et Alfa Romeo avec -7,2%.
Un marché mieux régulé en 2019
« L’année 2019 s’annonce plus optimiste grâce à l’arrivée sur le marché de l’occasion de véhicules correspondant mieux aux attentes des Français pour des voitures modernes, peu gourmandes en carburant et risquant moins les interdictions de circulation dans les grandes villes » estime Vincent Hancart Directeur général AutoScout24 France.
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