Où en sont l’éthique et la déontologie dans la distribution automobile ?

 

 

Le secteur de la distribution automobile bien qu’en forte concentration maintient une organisation par points de vente à taille humaine. Cette organisation de type familiale doit aider à la prévention des conflits mais n’a pas empêché, jusqu’ici, les fraudes et les abus qu’on connaît. Des enquêtes montrent que plus de la moitié des grandes entreprises d’autres secteurs d’activité en France disposent d’un système d’alerte pour signaler un problème éthique et que cette proportion est en hausse régulière d’une année sur l’autre. Au plan de l’automobile, l’interrogation informelle des collaborateurs des points de vente rencontrés au cours des derniers mois fait apparaître que la majorité des interrogés déclare n’avoir que rarement été témoins de tels problèmes mais la plupart estime que l’entreprise doit être capable de régler les dysfonctionnements constatés en la matière. Une majorité d’interviewés pense que l’entreprise ferait preuve de modernisme en prenant l’initiative pour traiter d’elle-même les diverses questions qui ne manquent pas de se poser vis-à-vis de la conformité aux règlementations internes ou externes. Le respect des clients et partenaires, la discrimination, la lutte contre la fraude ou la corruption ou encore la prévention des conflits d’intérêts font partie de ces préoccupations. Pour l’instant, dans les points de vente la veille déontologique n’existe pas ou peu et pour discuter des questions sensibles, les salariés s’en remettent à leurs interlocuteurs habituels : collègues, managers, responsable des ressources humaines, représentant syndical s’il existe voire au dirigeant lui-même.

 

 

 

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