Dans nos entretiens de recrutement nous rencontrons chaque jour des salariés jeunes et moins jeunes. Certains après un début de carrière effectué en dehors de l’automobile aimerait pourtant rejoindre le secteur prouvant ainsi que la distribution automobile attire toujours à elle de nouveaux talents. A l’heure des bilans de fin d’année, il ressort de ces entretiens, sans prétention statistique, un ressenti de l’évolution des tendances en matière d’attentes de management de la part des salariés présents sur le marché de l’emploi vis-à-vis d’une future entreprise et par extension de l’employeur de demain. Les interviewés se sont montrés particulièrement attentifs à trois valeurs dans l’ordre : • Le sens, beaucoup placent encore l’ambiance au travail comme premier critère d’excellence d’un employeur. Cette majorité induit aussi dans l’idée de sens la notion de bienêtre qui en découle mais aspire toujours conjointement à un équilibre permettant de concilier le temps d’expression des compétences avec celui dédié aux centres d’intérêts personnels. • L’équité, Les moins de 25 ans surtout se montrent plus radicaux mais en majorité beaucoup se disent critiques à l’égard des organisations verticales, préférant des relations plus directes et plus partenariales avec la hiérarchie. Ils se disent aussi prêts à donner mais de plus en plus souvent à condition de recevoir du droit à la parole, de la reconnaissance et de l’écoute. • la transparence, les interviewés veulent maintenant « comprendre », c’est-à-dire être informés voire impliqués à leur niveau dans la stratégie de l’entreprise, son fonctionnement et ses résultats en contrepartie de quoi ils seront plus volontiers prêts à se remettre en question et accepter les critiques si celles-ci sont perçues comme constructives. En résumé, ces candidats présents sur le marché ont montré l’envie de nouer une relation basée sur la confiance avec leur manager de proximité, ils le considèrent comme le premier acteur de leur évolution et espèrent avec lui des échanges fréquents et de qualité. Les conditions de travail et avantages en nature restent au cœur du débat comme on ne le sait que trop mais les questions sur la présence sur le lieu de travail d’espaces de détente ou de socialisation tendent à rejoindre en deuxième place les interrogations sur les tickets restaurant et la mutuelle estimés aujourd’hui comme acquis. Il faut noter qu’une importante majorité de candidats, bien conscients d’un environnement économique en grande mutation, estiment qu’il est de la responsabilité de l’entreprise de maintenir une certaine polyvalence des salariés en développant constamment leurs compétences et leur expertise. Ceux-ci sont de fait devenus sensibles à l’effort de formation de leur futur employeur. Ayant compris qu’au-delà du salaire et de la mission restant malgré tout primordiaux leur formation devenait la clé de leur employabilité, il la souhaite permanente et prodiguée tout au long de l’année. Enfin un nombre significatif d’interviewés notamment parmi les plus jeunes perçoivent encore les dirigeants comme plutôt éloignés de la réalité des collaborateurs et souhaiteraient les voir faire évoluer leurs postures en se rapprochant du terrain et en se montrant plus accessibles. La demande d’une organisation du travail plus souple et de la reconnaissance de droit à l’erreur dans l’apprentissage des métiers montent aussi en puissance. A l’occasion de cette dernière parution 2018, je souhaite à toutes et tous de bonnes fêtes de fin d’année.

Quel patron désireront les salariés des années à venir ?

Quel patron désireront les salariés des années à venir ?

Dans nos entretiens de recrutement nous rencontrons chaque jour des salariés jeunes et moins jeunes. Certains après un début de carrière effectué en dehors de l’automobile aimerait pourtant rejoindre le secteur prouvant ainsi que la distribution automobile attire toujours à elle de nouveaux talents. A l’heure des bilans de fin d’année, il ressort de ces entretiens, sans prétention statistique, un ressenti de l’évolution des tendances en matière d’attentes de management de la part des salariés présents sur le marché de l’emploi vis-à-vis d’une future entreprise et par extension de l’employeur de demain.

Les interviewés se sont montrés particulièrement attentifs à trois valeurs dans l’ordre :

• Le sens, beaucoup placent encore l’ambiance au travail comme premier critère d’excellence d’un employeur. Cette majorité induit aussi dans l’idée de sens la notion de bienêtre qui en découle mais aspire toujours conjointement à un équilibre permettant de concilier le temps d’expression des compétences avec celui dédié aux centres d’intérêts personnels.

• L’équité, Les moins de 25 ans surtout se montrent plus radicaux mais en majorité beaucoup se disent critiques à l’égard des organisations verticales, préférant des relations plus directes et plus partenariales avec la hiérarchie. Ils se disent aussi prêts à donner mais de plus en plus souvent à condition de recevoir du droit à la parole, de la reconnaissance et de l’écoute.

• la transparence, les interviewés veulent maintenant « comprendre », c’est-à-dire être informés voire impliqués à leur niveau dans la stratégie de l’entreprise, son fonctionnement et ses résultats en contrepartie de quoi ils seront plus volontiers prêts à se remettre en question et accepter les critiques si celles-ci sont perçues comme constructives.

En résumé, ces candidats présents sur le marché ont montré l’envie de nouer une relation basée sur la confiance avec leur manager de proximité, ils le considèrent comme le premier acteur de leur évolution et espèrent avec lui des échanges fréquents et de qualité. Les conditions de travail et avantages en nature restent au cœur du débat comme on ne le sait que trop mais les questions sur la présence sur le lieu de travail d’espaces de détente ou de socialisation tendent à rejoindre en deuxième place les interrogations sur les tickets restaurant et la mutuelle estimés aujourd’hui comme acquis.

Il faut noter qu’une importante majorité de candidats, bien conscients d’un environnement économique en grande mutation, estiment qu’il est de la responsabilité de l’entreprise de maintenir une certaine polyvalence des salariés en développant constamment leurs compétences et leur expertise. Ceux-ci sont de fait devenus sensibles à l’effort de formation de leur futur employeur. Ayant compris qu’au-delà du salaire et de la mission restant malgré tout primordiaux leur formation devenait la clé de leur employabilité, il la souhaite permanente et prodiguée tout au long de l’année. Enfin un nombre significatif d’interviewés notamment parmi les plus jeunes perçoivent encore les dirigeants comme plutôt éloignés de la réalité des collaborateurs et souhaiteraient les voir faire évoluer leurs postures en se rapprochant du terrain et en se montrant plus accessibles. La demande d’une organisation du travail plus souple et de la reconnaissance de droit à l’erreur dans l’apprentissage des métiers montent aussi en puissance.

A l’occasion de cette dernière parution 2018, je souhaite à toutes et tous de bonnes fêtes de fin d’année.

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